Le dernier mercredi de juillet, j’ai rejoint une dizaine de jeunes Ivryens qui étaient en séjour d’été. Covid oblige, ils étaient à Jablines, en Ile-de-France, à une quarantaine de minutes d’Ivry.

En voyant le soleil, la forêt qui s’étendait de tous les côtés, l’eau bleue, le sable, les paddles, je me suis dit cette fois, mon Rémy, tu vas enfin pouvoir ne rien faire. Et bien non, ça ne sera pas pour cette fois.  

Déjà, quand je suis arrivé, les jeunes étaient rassemblés autour d’un ring de boxe, un ring de plage version gonflable, où l’on rentre en le soulevant. Des gants aux poings, face à un entraîneur qui sautille en donnant des leçons d’esquive et d’uppercut. Pas vraiment du farniente sur la plage.

Ensuite on y est allés, sur la plage. Bataille d’eau, natation. Après le repas au self, il y a quand même eu une pause, si l’on peut dire, des jeux à l’ombre sous les arbres. Puis c’est reparti pour des activités sportives, avec plusieurs options, dont un beach-soccer (Du foot sur le sable en français). Les entraîneurs arrosaient le sable au jet d’eau pour stabiliser le terrain, et donc le match consistait surtout à pousser les autres joueurs vers le jet d’eau.

Quand j’ai compris que les enfants partaient se préparer pour faire de l’équitation, je me suis dit que c’était trop pour moi, et je suis reparti pour Ivry.

Rémy d'Ivry 

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