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Claude Mangin-Asfari, lors de la soirée d’accueil des enfants sahraouis, le 5 juillet au Hangar. © Mairie d’Ivry-sur-Seine - Alex Bonnemaison

De nouveau expulsée. Ce 8 juillet, Claude Mangin-Asfari n’a pas été autorisée à entrer au Maroc afin de rendre visite à son mari, Naâma Asfari. Ce dernier, militant sahraoui et citoyen d’honneur de la Ville, est emprisonné depuis 2010 pour des raisons politiques et a été condamné à trente ans de réclusion.

L’Ivryenne Claude Mangin-Asfari avait pu se rendre à la prison de Kenitra (Maroc) en janvier dernier. Ce après une grève de la faim de trente jours et une interdiction de territoire d’une trentaine de mois. À nouveau, son droit élémentaire de visite à un parent prisonnier est bafoué, ce que dénonce notamment l’Association des amis de la République arabe sahraouie démocratique (Aarasd) dans un communiqué

« On ne sent malheureusement pas une volonté forte de la part des autorités françaises de soutenir Claude Mangin-Asfari dans ses démarches, fulmine Séverine Peter, adjointe au maire en charge des relations internationales. Si chaque demande de visite doit s’accompagner d’une grève de la faim, cela va être très compliqué. La municipalité d’Ivry réaffirme quant à elle toute sa solidarité à Claude et continuera à la soutenir pour l’obtention de son droit fondamental de visite. »

À chaque étape de cette affaire, la Ville lui a en effet apporté son plein soutien ainsi qu’à sa cause, la reconnaissance du peuple sahraoui. Le conseil municipal avait même voté, en 2016, une délibération demandant officiellement la libération du militant sahraoui.

Parallèlement, la Ville accueille chaque été une délégation d’enfants sahraouis. Cette année, loin de leur camp de réfugiés, ils goûtent aux joies de la montagne en compagnie des enfants d’Ivry.

A.T.

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