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La veille de la libération de Salah Hamouri, lundi 6 juillet, un rassemblement de soutien était organisé devant la mairie. © Mairie d'Ivry-sur-Seine - David Merle

« Nous avions peur que cela recommence comme la dernière fois et que Salah fasse une longue période de détention !», confie sa femme Elsa Lefort quelques heures après l’annonce de la nouvelle de sa libération ce mardi 7 juillet. « Je suis persuadée que la mobilisation populaire et celle des élus des villes comme Ivry - qui ont interpellé les autorités françaises - ont compté. La preuve en est qu’hier, juste avant le rassemblement de soutien à mon mari organisé à Ivry, j’étais reçue à l’Elysée. Aujourd’hui, je suis surprise, joyeusement surprise ! Et je remercie Ivry qui répond toujours à l’appel lorsqu’il s’agit de défendre Salah. »

L’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, 35 ans, défenseur des droits des Palestiniens, avait été arrêté à Jérusalem le 30 juin dernier, quelques jours avant de se rendre en France rejoindre sa famille. Il a été placé dès le 1er juillet en détention administrative sans que le motif de son arrestation ne lui soit communiqué. Il s’agissait là de sa cinquième détention…

Mardi 7 juillet, les autorités israéliennes l’ont libéré moyennant le versement d’une caution de 3000 shekels (environ 750 euros), l’interdiction de contacter certaines personnes durant trois mois et l’obligation de se rendre disponible à toute convocation judiciaire. Pour l’heure, aucun motif justifiant sa détention d’une semaine n’a été avancé.

La veille, lundi 6 juillet, un rassemblement était organisé devant la mairie à l’initiative d’associations et organisations politiques ivryennes. Une centaine de personnes, élus et citoyens, s’étaient mobilisées. Ivry est ville-hôte du comité de soutien visant à faire respecter les droits de Salah Hamouri. La coordination de ce comité est assurée par l’Ivryen Jean-Claude Lefort, ex-député communiste du Val-de-Marne, et beau-père de l’avocat franco-palestinien.

Le 30 juin dernier, la Ville avait saisi (voir le communiqué) faire lien vers pdf du communiqué sans attendre le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères « afin que le gouvernement français s’exprime pour assurer la liberté de circulation de l’un de ses ressortissants ».

Sylvie Moisy

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