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De g. à d. : Clément Pecqueux, adjoint à l’écologie urbaine, le maire Philippe Bouyssou, Guillaume Spiro, délégué au quartier, et Karim Mastouri, conseiller municipal, lors de l’inauguration de la salle Carnot-Vérollot. © Mairie d’Ivry-sur-Seine - Alex Bonnemaison

« Nous sommes très heureux d’inaugurer cette salle de quartier qui a été livrée il y a déjà plusieurs mois », s’est félicité le maire Philippe Bouyssou, le 21 septembre dernier. Ce soir-là, une cinquantaine d’habitants participait au Mardi du maire et des élus à l’entrée de la nouvelle salle Carnot-Vérollot, extension de la Maison municipale de quartier située 10 allée Mulâtresse-Solitude. Le partage et la sécurisation de l’espace public étaient au cœur des échanges.

Collège

« Où en est-on de la création d’un passage piéton rue Vérollot pour les enfants cheminant jusqu’au collège Pasteur à Villejuif », a questionné un habitant. La Ville a fait savoir qu’elle travaillait avec le Département sur la question et que les marquages au sol allaient débuter dès novembre. « J’espère avant tout que cet accueil va trouver un terme avec la construction du collège du Plateau, rue Chaussinand, qui ouvrira à la rentrée 2023 », a précisé le maire.

Rue Michelet

Plusieurs habitants ont interpellé les élus sur la nouvelle piste cyclable rue Michelet. « C’est catastrophique, la rue Gaston Monmousseau est saturée de véhicules ! » « Je me suis trouvée nez à nez avec des voitures en sens interdit. » « Il faut faire tout un détour ! »… Guillaume Spiro, élu au quartier, a rappelé que l’expérimentation était menée pour un an et que le prochain point d’étape aurait lieu en décembre. « Il nous faut trouver de la bonne intelligence dans le partage de l’espace public, a plaidé Clément Pecqueux, élu à l’écologie urbaine. Nous regarderons comment améliorer les choses. »

Tranquillité publique

Occupation du stade des Lilas en soirée, usage intensif du terrain de basket square des Acacias, jeux de ballon le soir square Toussaint Louverture… Des riverains se sont plaints des désagréments occasionnés. « Toute la question est de savoir comment créer les conditions pour que le vivre-ensemble intergénérationnel puisse avoir lieu, a soulevé le maire. Il n’est pas anormal que les jeunes puissent se regrouper. Mais dans nos villes, ils n’ont pas de lieux sans gêner. Nous avons un problème sur la conception de nos quartiers. Il faut que l’on arrive à trouver des endroits adaptés. »

Sylvie Moisy

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