587-breve3--HAND_USI_NICE-1500-credit-David_Merle.jpg
L’arrière Milos Bozovic (à gauche) et l’ailier Virgile Carrière, deux des nouveaux visages de l’USI hand cette saison. © Mairie d’Ivry-sur-Seine - David Merle

Ivry ma ville : 14 victoires pour une seule défaite, une première place et une avance de 9 points sur vos poursuivants... C’est un début de saison quasi parfait !

Pascal Léandri : « C’est effectivement un très bon début de saison. Depuis le départ, nous sommes concentrés surtout sur nos performances pour pouvoir atteindre notre objectif, qui est d’être premier à la fin de la saison. Après la défaite contre Massy lors de la troisième journée, nous avons eu la capacité d’enchaîner les victoires. Ça n’a pas toujours été simple, comme contre Nice (31-28) et Billère (31-30), mais les victoires contre Tremblay (30-21), à Dijon (38-29), Cherbourg (27-32) ou à Sélestat (29-25) ont démontré notre volonté d’avancer ensemble, de ne pas trembler devant l’objectif. C’est couplé aussi au fait que ces équipes enchaînent des déconvenues ou des victoires entre elles, ce qui nous a permis d’accentuer notre écart. Neuf points d’écart à la trêve, c’est sûr que c’est intéressant. »

Ivry ma ville : Avec une telle avance, le championnat est-il plié ?

Pascal Léandri : « Neuf points d’avance, ça fait un matelas de cinq victoires, plus notre goal-average particulier face à Tremblay, Cherbourg, Dijon et Sélestat en notre faveur... Ça fait un peu Guy Roux - les plus jeunes ne connaîtront pas la référence (rires) - de dire que ce n’est pas plié, mais ça nous laisse une marge. On ne s’autorise pas à rêver tant que ce n’est pas arrivé. La trêve fait du bien car l’équipe a su aller au bout d’elle-même. Ce n’est pas simple de gagner douze matchs de suite. On se repose, on se régénère pour arriver encore plus déterminés en deuxième partie de saison en gardant cette rigueur et cette envie d’avancer. L’objectif des joueurs et du club c’est de montrer qu’on a la meilleure équipe. Pour finir premier il faut être les meilleurs dans tous les compartiments. Il y a un proverbe qui dit : " Tout ce qu’un homme peut faire, un autre homme peut le défaire". Restons vigilants ! »

On ne s’autorise qu’à être bons

Ivry ma ville : Comment justement prévenir le risque de relâchement ?

Pascal Léandri : « Après le match contre Villeurbanne, juste avant la trêve, j’ai dit aux joueurs que malgré la victoire (40-31), ils pouvaient mieux faire. Il faut une volonté farouche de lutter sur chaque ballon, comme contre Tremblay et Dijon. On ne s’autorise qu’à être bons. Nous allons essayer d’inculquer ça toute la deuxième partie. Il faut continuer à démontrer que nous avons notre place en première division. Continuons à garder cette avance et à faire ce que l’on fait depuis le début : se concentrer sur nous. »

Ivry ma ville : Vous attendiez-vous à un tel début de saison ?

Pascal Léandri : « On l’espérait en tout cas. Car pour monter en première division il faut avoir 85 % de victoires, donc ça fixe le cadre et ça crée des obligations. Mais c’est vrai qu’on ne s’attendait pas à décrocher à ce point nos adversaires directs. Au début, nous avons perdu en coupe à Pontault, puis en championnat chez nous contre Massy, certes avec nos deux pivots blessés et Léo Martinez en reprise. Mais ça nous a permis d’être en alerte pour construire les autres victoires, notamment à Strasbourg qu’on est allés arracher alors qu’on était malmenés (25-24). Souvent en deuxième division tout le monde bat tout le monde, il y a toujours des surprises. Mais encore une fois, cela nous permet d’être vigilants, d’autant qu’il va falloir aller jouer lors de la deuxième partie de saison à Nice, Billère et Caen, des endroits pas si simples que ça. »

Propos recueillis par Philippe Gril.

Dans le vert à tous les étages
Il n’y a pas que l’équipe première qui brille. Les moins de 18 ans du club sont premiers de leur poule de national, la réserve masculine (N1) et les seniors féminines (N2) occupent le haut de tableau. Les jeunes du centre de formation bénéficient d’un temps de jeu non négligeable chez les pros. Surtout, le nombre de licenciés est resté stable malgré la crise sanitaire. Enfin, le gymnase Delaune affiche une très belle fréquentation depuis le début de saison et son nouvel espace de restauration, le 1947, marche très fort et permet de beaux moments de convivialité. Vivement 2022 !

Retour en haut de page