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© US Ivry Handball

Ivry ma ville hebdo :Comment se sont passés vos premiers jours à Ivry ?

DIDIER DINART : Très bien. Quand on arrive quelque part il faut prendre la mesure de son environnement. Je prends mes marques mais c’est allé relativement vite parce que j’ai trouvé un collectif jeune, enthousiaste et plein d’entrain. Les joueurs sont volontaires et la communication se passe bien. Tout est réuni pour avoir un bon fonctionnement. Ça correspond à ce que je savais : il y a beaucoup de sérieux dans le club et un bon centre de formation. L’US Ivry est un club historique et s’il a duré et marqué l’histoire c’est parce qu’il y a un travail de qualité qui est fait. Je n’ai pas été surpris par ce que j’ai trouvé. 

Ivry ma ville hebdo :Qu’est-ce qui vous a le plus séduit dans le projet ?

DIDIER DINART : Déjà c’est un club qui évolue en Liqui Moly Starligue (la première division, NDLR). Comme je l’ai dit c’est un club historique, sérieux et qui travaille dans la durée. Ses dirigeants ont la volonté de l’installer en première division pour les prochaines années, c’est un challenge à relever et moi j’aime ça !  Quand j’ai été approché par le président François Lequeux, ce sont des éléments que j’ai pris en compte. C’est un très beau challenge ! La priorité, c’est le maintien. Tout est réuni aujourd’hui pour redresser la barre pour la fin de saison et performer. Ivry a le potentiel pour se maintenir en première division donc on va se battre à 100% avec nos armes pour remplir cet objectif et on fera un bilan à la fin de saison.

Ivry ma ville hebdo :L’US Ivry Handball est réputée pour son bon centre de formation. Cela a-t-il compté dans votre décision ?

DIDIER DINART : J’ai toujours aimé la formation. Même quand j’étais sélectionneur, j’ai toujours fait l’effort d’aller dans les clubs pour entrainer des équipes de jeunes. J’entraînais aussi dans les pôles espoirs quand je me déplaçais. Là, en tant qu’entraîneur de club, il y a plus de temps pour travailler. Cela permet de mettre en place une transversalité entre l’équipe première, les moins de 18 ans et l’équipe réserve pour qu’il y ait un langage commun en termes de jeu pour tous les joueurs du club. On peut notamment gagner du temps et être plus réactif pour remplacer un joueur blessé.

Ivry ma ville hebdo : Vous avez fait le choix de vivre à Ivry. Pourquoi ?

DIDIER DINART : Pour moi, c’est normal. Ça laisse plus de temps pour travailler et permet une meilleure intégration avec le staff et le secteur administratif.

Ivry ma ville hebdo : Quand vous étiez joueurs, vous affrontiez régulièrement l’US Ivry. Quel souvenir en gardez-vous ?

DIDIER DINART : À l’époque Ivry était l’équipe qui jouait le titre. Elle nous posait énormément de problèmes quand je jouais à Montpellier*. Il y avait Raoul Prandi, Luc Abalo… ça faisait mal. Il y avait énormément de qualité et de très grands joueurs. Ce n’est pas pour rien qu’ils ont gagné le championnat  en 1997 et 2007. Il y a toujours eu beaucoup de qualités à Ivry.

Ivry ma ville hebdo :L’équipe a pris trop de buts en première partie de saison. Vous qui avez été un expert de la défense, comment allez-vous y remédier ?

DIDIER DINART : La problématique n’est pas que défensive, elle est globale. La question est de trouver la cohérence nécessaire pour que l’équipe soit la plus à l’aise possible au niveau technique et stratégique : il faut que l’on ait une bonne défense, une bonne montée de balle, un bon jeu en attaque et un bon repli défensif. C’est ça la complexité du haut niveau, c’est d‘avoir de la cohérence et que ce langage soit accepté par les joueurs.

Propos recueillis le 17 janvier par Philippe Gril.
*Didier Dinart a porté le maillot de Montpellier de 1996 à 2003.

Retrouvez le portrait de Didier Dinart dans le dernier Ivry ma ville de février

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