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L’entraîneur Sébastien Quintallet en discussion avec Léo Martinez lors de la saison dernière. © Mairie d’Ivry-sur-Seine - David Merle

Une équipe revancharde

Alors qu’elle avait démontré qu’elle pouvait rivaliser avec les équipes de la première moitié du classement (victoires contre Aix et Chambéry notamment), l’US Ivry Handball a finalement terminé la saison passée à l’avant-dernière place (15e sur 16), après une fin de championnat surréaliste pendant laquelle l’équipe a dû jouer onze matchs en un mois*. Un calendrier démentiel qui avait envoyé la moitié de l’effectif professionnel à l’infirmerie et avait lessivé les derniers joueurs valides.

« Les joueurs et le staff sont revanchards après la saison dernière pendant laquelle l’équipe n’a pas pu s’exprimer réellement, explique François Lequeux, président du club. Tous sont frustrés aussi de n’avoir pas pu partager leurs matchs avec le public à cause des huis clos. »

Plus de victoires

Avec son effectif taillé pour jouer le milieu de tableau de… première division, l’USI Hand fait évidemment figure de grande favorite de Proligue, avec son rival Tremblay (lire plus loin). « Nous n’avons pas rogné sur l’équipe première, que nous avons renforcée par rapport à la saison dernière, souligne François Lequeux. Nous avons un super collectif ». Les victoires devraient logiquement être plus nombreuses que les saisons précédentes lorsque l’équipe jouait le maintien en Starligue.

Les coéquipiers de Léo Martinez ne font pas pour autant de complexe de supériorité. Pas le genre de la maison. « Pour avoir déjà joué en en deuxième division (en 2014-2015), il ne faut pas croire que la remontée est acquise d’avance, prévient le demi-centre. Le niveau est de plus en plus élevé en Proligue. Il y a des supers joueurs certes un peu méconnus. Après, là où en première division il y a des équipes comme le PSG avec seize internationaux, en D2 il y a surtout un sept majeur solide et après c’est un peu plus jeune ou léger. Mais on sera attendu partout par nos adversaires»

Des derbys de feu

OK, il n’y aura pas cette année de "classico" du Val-de-Marne contre Créteil… Mais les doubles rencontres contre Tremblay (premier round le 10 décembre à Delaune) sentent la poudre. Le rival de Seine-St-Denis s’est grandement renforcé cet été, notamment avec les arrivées des anciens Rouge et Noir Mathieu Bataille et Fabien Ruiz. Son budget est quasiment le double de celui d’Ivry (4,11 millions d’euros, contre 2,4 millions, soit les deux plus gros budgets de la division) et il fait figure de grand favori pour le titre de champion.
Les autres derbys contre le Pontault-Combault de Walid Badi et Rémy Gervelas (22 octobre à Delaune) et Massy (24 septembre à Delaune) seront autant de matchs pièges à bien négocier pour nos Rouge et Noir.

De la place pour les jeunes

Louis Joseph, Robin Beaugars, Tom Begon, Tom Delrive, Mattheo Peigue… Les jeunes du centre de formation ont déjà pu montrer leurs qualités en fin de saison dernière quand il avait fallu remplacer au pied levé les professionnels blessés. Cette année, ils devraient encore bénéficier de temps de jeu pour continuer leur progression.

Un Delaune relooké

Une nouvelle bâche, un écran géant, une décoration rappelant les grandes joueuses et joueurs qui ont fait l’histoire du club… et pour cette rentrée un nouvel espace de convivialité pour profiter des après-matchs. Le gymnase Delaune, "l’Olympia du handball"  comme aiment à le rappeler les dirigeants Rouge et Noir, s’est refait une beauté ces derniers mois pour mieux accueillir des supporters longtemps privés du frisson des matchs. Un Delaune plus beau… et plus chaud ? A vous de jouer !

Philippe Gril

*Conséquence des nombreux reports de matchs en raison de cas de covid chez les rouge et Noir ou leurs adversaires.

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